Les paramédicaux relancent des revendications non satisfaites

Le président du syndicat des agents paramédicaux, Marcellin Razafimahefa, s’insurge. Pour le moment, il évite de parler de possibilité de grève. Mais quand on l’entend réagir par rapport à la revendication formulée par le syndicat depuis six ans, on n’en serait plus loin. Le syndicat dénonce notamment les conditions de travail en général des paramédicaux, comme les infirmiers, les anesthésistes, les sages-femmes etc.

« Les paramédicaux travaillent 240 heures par mois au lieu de 160 heures. Cela représente pourtant un danger car ils s’occupent des malades. C’est la vie des patients qui est en jeu » affirme Marcellin Razafimahefa.

Les agents paramédicaux se réunissent régulièrement en petit groupe. Très récemment l’une de leur assemblée générale a été finalement annulée, à la suite d’une consigne émanant du ministère de la Santé. Ils revendiquent une amélioration de leur condition de travail et de leur condition de vie. Notamment un alignement de leur « grille indiciaire » en tant que fonctionnaire pour leur permettre de bénéficier d’une augmentation de solde. « Nous avons formulé cette revendication depuis 2009, mais à l’époque, l’actuel président de la République était ministre des Finances et il a été parmi ceux qui ont promis de nous satisfaire dès l’avènement de la Quatrième République », poursuit le président du syndicat, qui est toutefois déçu que plus d’un an après l’élection d’un nouveau président de la République, la situation stagne. D’où le rappel sur la revendication des paramédicaux.