vendredi , 3 mai 2024
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Tous les membres du CRTim, l’aile réformatrice, ou dissidente, c’est selon, du parti présidentielle, qui se sont portés candidats aux législatives à titre indépendant ont été rejetés par les électeurs.

Les «réformateurs» du TIM en difficulté

Les législatives ont été marquées par une victoire du parti présidentiel, un fort taux d’abstention et un échec de l’aile dissidente du parti au pouvoir, le CRTim. L’Express écrit : «Le fort taux d’abstention et la victoire du Tiako i Madagasikara (Tim) constituent les deux points de la tendance des législatives du 23 septembre. Les résultats partiels et provisoires du ministère de l’Intérieur le confirment, embar- rassant la classe politique. Aimé Rakotondrajaona et Joseph Rakotomazava, candidats du Tim à Antananarivo II, ont obtenu 50% des suffrages exprimés, selon les résultats du ministère de l’Intérieur. Mais comparé au nombre total des inscrits, le score des deux futurs députés correspond en fait à 10,74% des électeurs, soit 1 878 votants sur les 17 480 inscrits…Aucun candidat du Cercle de réflexion sur Tanindrazantsika i Madagasikara (Crtim), l’aile réformatrice du Tim, n’est en position de gagner les élections législatives du 23 septembre. Jean Théodore Ranjivason, un des hommes forts du mouvement, et battu à Antananarivo II, du moins selon les résultats provisoires publié par le ministère de l’Intérieur. Une quarantaine d’autres candidats, soutenus par le courant réformateur du Tim, semblent être également dans le même cas que l’ancien ministre. Tels Jaosoa Jean Pascal à Sambava et Ali à Ambanja. C’est également la situation vécue par Zafindrapaoly à Antalaha et Auguste Ramaromisy à Vohémar».