Les vendeurs des pavillons d’Analakely en colère

C’est pour eux un moyen d’attirer l’attention de tous sur la prolifération des marchands de rue dans le centre d’Antananarivo. L’existence des marchands « illégaux » handicape en effet sérieusement les occupants des pavillons. Il n’est pas rare que les clients potentiels soient attirés par les marchandises étalés sur les trottoirs plutôt que par celles bien présentées dans les magasins ou les pavillons.

Une nouvelle place a été aménagée récemment pour accueillir à Analakely environ 800 marchands de rue. Cela n’empêche pas d’autres individus d’envahir les trottoirs et les rues du centre de la capitale. Le phénomène, il est vrai, est étroitement liée à la décadence socio-économique que connaît actuellement le pays.  De nombreux nouveaux chômeurs ayant décidé de s’adonner au petit commerce pour gagner un minimum de revenu.

L’assainissement mené de façon souvent musclée par la mairie de la capitale ne suffit plus désormais pour évacuer les marchands des rues à Antananarivo. Les occupants des pavillons ont ainsi affirmé que d’autres vendeurs sont prêts à soutenir leur revendication. Une autre manifestation de mécontentement n’est pas exclue.