lundi , 13 mai 2024
enfrit
Après le président, c'est au tour du Premier ministre de monter au créneau. Il a lancé un sérieux avertissement à des éventuels perturbateurs.

L’intransigeance du Premier ministre

Le Premier ministre Jacques Sylla n’y est pas allé par quatre chemins. Il brandit la possibilité d’arrestations pour les fauteurs de troubles. Une réunion des forces de l’ordre sous la conduite du Premier ministre, dans le cadre de l’Organe Mixte de Conception (OMC) a débouché sur une prise de position ferme. L’Express titre en première page : « Jacques Sylla durcit le ton : Des arrestations dans l’air ». L’auteur de l’article spécifie : « Le gouvernement durcit le ton, mais entretient le flou. L’équipe dirigée par le premier ministre Jacques Sylla déclare ?ne plus tolérer aucun débordement? face aux ?exigences? de l’opposition. Hésitation ou raison de sécurité, les mesures annoncées par le locataire de Mahazoarivo laissent pourtant accroire à un gouvernement encore au stade de l’intention ». Au même sujet, Midi a titré « Pas de pitié envers les hors-la loi ». Dans son éditorial, Midi écrit que « Après la mise en garde du président de la République Marc Ravalomanana contre les déstabilisateurs, c’était au tour du Premier ministre Jacques Sylla de réaffirmer la volonté et la détermination du gouvernement de procéder aux arrestations des manifestants illégaux ».


Hausse des tarifs de l’eau et de l’électricité
La Jirama a confirmé la hausse des tarifs de l’eau et de l’électricité à Madagascar en raison, notamment, des difficultés financières de la société d’Etat. L’agence Matera précise : « Le tarif des abonnés en électricité haute tension connaît ainsi, à partir du mois de juillet, une hausse de 40%. Les abonnés en moyenne tension connaîtront une hausse de tarif de 30% tandis que ceux de la basse tension, catégorie englobant la majorité des abonnés, auront une hausse de 25% en cas de consommation dépassant 25 kwh. Le tarif de l’eau connaît également une hausse de 15% ». Pour La Gazette cette hausse de tarif signifie que la promesse du président Ravalomanana est « non tenue ». Tribune annonce que « concernant les séances de délestage massif, elles ne prendront fin que lorsque les négociations avec les sociétés pétrolières et avec les bailleurs de fonds auront abouti ». Les Nouvelles écrit que « la facture sera salée ».


Artisanat du bois
A Ambositra, à environ 250 km au sud de la capitale, les artisans seraient inquiets d’une décision gouvernementale interdisant l’exploitation et la commercialisation du bois d’ébène et du bois de rose. L’Express indique: « L’avenir des artisans d’Ambositra est remis en question. La plupart d’entre eux s’inquiètent du décret ministériel suspendant le commerce et l’exploitation du bois d’ébène et du bois de rose. Face à cette mesure qu’ils trouvent inacceptable, ces artisans ont prévu de tenir une manifestation devant la commune avant que le maire ne les convie à une réunion. A noter que 80% de la population d’Ambositra vit de l’artisanat. Leurs ½uvres font la fierté de cette ville à travers le monde depuis des années et lui ont attribué le nom de ?capitale de l’artisanat? ».