dimanche , 19 mai 2024
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La mise en vigueur de la loi contre le blanchiment d'argent inquiéterait des opérateurs économiques épiés par les banques dans le mouvement de leur fonds.

Lutte contre l?argent sale

Depuis la mise en vigueur de la loi contre le blanchiment d’argent, tout n’est plus comme auparavant. La surveillance s’avère en effet incontournable. Mais l’application de la loi ne manque pas de gêner. L’Express écrit : « La loi sur le blanchiment d’argent du 9 août 2004 est entrée en vigueur tout en douceur. Plusieurs opérateurs économiques sont pris au dépourvu alors que de simples particuliers se disent ahuris par le questionnaire de la banque sur les motifs de leur mouvement de compte?Une vague de mécontentements commence à enfler au niveau des opérateurs économiques. Les plaintes fusent de toutes parts contre les banques et autres structures financières de la place. Des clients se sont vu questionner, par leurs banques, sur l’origine, la destination ou l’utilisation de leur argent. »


Accusation par tracts
L’agence Matera rend compte de l’existence, à l’université de la capitale, de tracts qui accusent certains étudiants grévistes d’avoir perçu une somme d’argent de la part de personnalités politiques de l’opposition. Selon l’auteur de l’article « Une liste des étudiants ayant touché « l’argent sale » de l’opposition est publiée ». Il semblerait selon toujours Matera que la grève estudiantine, au cours de ces derniers jours, ne draine plus vraiment la foule.


Gingembre de Madagascar


Dans le domaine de l’économie, le gingembre de Madagascar est actuellement bien coté. L’Angleterre s’apprête à en importer selon une information de L’Express qui indique : « Une véritable opportunité pour Madagascar. L’Angleterre, avec certains acheteurs européens, vient d’annoncer son intention d’importer du gingembre en provenance de la Grande île. Ce n’est pas la première fois que le pays exporte ce produit, mais cette fois-ci, c’est le gingembre frais qui intéresse les importateurs. Autrement dit, c’est un marché qui peut être accessible à un nombre assez important d’opérateurs, d’autant que les commandes pourront aller jusqu’à 20 tonnes par semaine ».


Un célèbre bourreau


Les aventures du célèbre Mamod Taky fait la une du journal Les Nouvelles deux jours durant. Les Nouvelles reprend un article du journal Le Quotidien de la Réunion. Ce Pakistanais est actuellement écroué à la prison de haute sécurité de Tsiafahy. Alors qu’il a été en effet expulsé manu militari du territoire de Madagascar pour son implication, notamment, dans une affaire de tuerie en périphérie d’Antananarivo, à Fenoarivo, en 2001, il a trouvé les subtils moyens de retourner illégalement sur la Grande Ile. Les Nouvelles montre les photos des victimes de la tuerie. Mamod Taky est désormais dénommé « le bourreau de Fenoarivo ».