lundi , 29 avril 2024
enfrit
A la veille de la 48è année de notre fête nationale, nous survivons encore grâce aux dons des pays étrangers

Madagascar, un dépendant des aides étrangères.

L’inauguration des nouvelles infrastructures pour accueillir le sommet de l’UA en 2009 se fait ces derniers temps en grands coups médiatiques. Et le Président Ravalomanana multiplie ses descentes sur le terrain. A travers tout ça, l’Etat veut montrer aux yeux du public que Madagascar bouge, que le gouvernement travaille et prêt à  atteindre le défi du MAP. On devient habitué à cette politique de « bien vu » de l’extérieur, mais en réalité, personne n’arrive toujours à résoudre le problème majeur des malgaches : LA PAUVRETE. Notre gouvernement s’excelle sur la demande d’aide, sur l’exécution sans état d’âme des ordres présidentiels. Il n’arrive pas à résoudre les problèmes par lui-même. Le peuple se demande s’il travaille pour les malgaches ou pour le président de la République ? C’est écœurant de constater qu’après les 48 années de notre indépendance, nos dirigeants n’arrivent pas à prendre une décision en toute liberté sans l’aval des bailleurs de fond, qu’on fait appel à des techniciens étrangers pour améliorer notre agriculture, notre élevage, notre système de l’éducation…Mais de quoi les malgaches sont ils capable ? Peut être, nous sommes là tout simplement pour applaudir lors de ces diverses inaugurations les ouvrages chinois, exécuté par des mains d’ouvres chinois et encore bâtit à Madagascar grâce à leur agent. Et ces ouvrages deviennent la fierté de tout un peuple.

Madagascar aura encore des chemins à faire pour acquérir sa vraie indépendance. On n’est pas contre les aides des pays étrangers pour démarrer le développement, mais les dirigeants devront inciter les malgaches d’abandonner cette passivité qui devient notre blocage. Ils devront mettre en valeur et mettre en avant aussi la capacité et le savoir faire de nos citoyens. La fierté malgache n’est rien si ce n’est pas nous même qui bâti notre nation.