lundi , 29 avril 2024
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Les pasteurs de l'église réformée FJKM sont en colloque pendant trois jours. Le débat sur la relation entre l'église et l'Etat est de nouveau relancé.

Madagascar une nation chrétienne

 


Le titre du journal Les Nouvelles interpelle les hommes politiques malgaches. « Ravalomanana rêve d’une Nation chrétienne et d’un clergé représentant le peuple ». Le journal indique : »Faire que les autorités cléricales soient les dignes représentants des populations qu’ils dirigent au sein de leur paroisse et diocèse constitue l’un des principaux objectifs du colloque national des pasteurs de la FJKM. Réunis au palais des sports, les pasteurs de la FJKM ont trois jours pour recevoir les messages du pouvoir de manière à les transmettre ensuite à leurs ouailles. Pour Marc Ravalomanana, à la fois chef de l’Etat et vice-président de la FJKM, il s’agit de développer le pays en recourant aux services d’une institution bien structurée qu’est l’église ».


Selon La Gazette 2100 pasteurs issus des 36 synodes de la Grande Ile participent à ce colloque. L’auteur de l’article spécifie en outre que les pasteurs malgaches « discuteront de ce qui pourra aider au bon fonctionnement de chacun des temples de la FJKM dans tout Madagascar ».


Ultimes hommages


Jacques Rabemananjara, poête et nationaliste malgache a eu droit à des funérailles nationales. Il a été inhumé au cimetière d’Anjanahary, dans un caveau provisoire après avoir reçu les derniers honneurs que lui a rendus l’Etat malgache. Les chefs d’Institution de la République de Madagascar ont tenu à être présents jusqu’à son caveau qui a été, quelques années auparavant, celui où a été déposé la dépouille du chef d’Etat, Richard Ratsimandrava, assassiné en 1975. Midi parle de « funérailles et honneurs mérités et justifiés pour Jacques Rabemananjara ».


Le Nord en quête d’autosuffisance


Dans le domaine de l’économie, l’on assiste à un redéploiement du système de riziculture intensive dans la région Nord de la Grande Ile. Un programme basé sur le fameux « ketsa valo andro » est en effet en marche. Tribune annonce que « trois communes rurales considérées comme les greniers à riz de la Région ont été sélectionnées comme les premières zones d’intervention dès cette phase de lancement du programme ».