lundi , 6 mai 2024
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Le second sommet de Maputo, entre les quatre mouvances politiques de Madagascar, a démarré dans la salle de conférence Joaquim Chissano de la capitale du Mozambique. Les chefs de la nouvelle Transition seront normalement connus au terme de la rencontre.

Maputo II : Deux jours pour désigner les principaux chefs de la Transition

457 sièges à pourvoir. Ce n’est sans doute pas en deux jours que les mouvances politiques Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy pourront trouver les personnes idoines pour les occuper au sein de la nouvelle Transition.

Toutefois, les principaux chefs de la Transition seront normalement connus à l’issue de la deuxième rencontre de Maputo. 

Le sommet de Maputo est programmé initialement pour deux jours cette fois-ci. Les 25 et 26 août. Il se peut cependant selon les médiateurs que la rencontre dure plus longtemps que prévu, tout comme le premier sommet entre les quatre chefs de file.

Sept personnes peuvent accompagner les quatre chefs de mouvance dans la salle de réunion, rapportent des journalistes malgaches sur place. 

Au total, 86 personnes se sont déplacées à Maputo à l’occasion de ce second sommet. La délégation conduite par Andry Rajoelina est composée d’une trentaine d’individus. Des nouvelles têtes sont remarquées pour la mouvance Marc Ravalomanana et celle de Rajoelina. 

Pour la délégation des pro-Ravalomanana, l’équipe a été complétée par des prisonniers politiques qui viennent d’être libérés, conformément aux accords de Maputo I. On peut citer notamment Manandafy Rakotonirina, Ihanta Randriamandranto et Raharinaivo Andrianantoandro. 

S’agissant de la mouvance Andry Rajoelina, le Premier ministre Monja Roindefo fait partie de la délégation. Le mot d’ordre, pour cette mouvance, est de défendre les « acquis » du mouvement de rue qui a conduit à l’exil de Marc Ravalomanana. A savoir, Andry Rajoelina président de la Transition, et, notamment, Monja Roindefo Premier ministre. 

Les autres mouvances ne voient pas la situation de la même manière. Didier Ratsiraka tenait à spécifier que « rien n’a été décidé », tandis que Fetison Andrianirina de la mouvance Ravalomanana est persuadé qu’il est inconcevable que le président et le chef du gouvernement soient issus de la même mouvance.