samedi , 4 mai 2024
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Faire davantage qu’un appel pour un retour rapide de l’ordre constitutionnel à Madagascar, c’est ce que Marc Ravalomanana souhaite. Après avoir parlé de l’option militaire, il évoque dans un discours plus conciliant sa détermination à trouver une solution pacifique à la crise.

Marc Ravalomanana : « je ne resterai pas les bras croisés »

Le président Ravalomanana déplore que l’on n’assiste pas encore à un retour de l’ordre constitutionnel à Madagascar malgré le fait que la SADC et l’Union Africaine aient condamné le coup d’Etat qui l’a forcé à quitter le pays. « Il faut faire davantage pour rétablir la légalité et la démocratie, ce qui comprend l’examen de toutes les options, y compris une intervention militaire », insiste-t-il, revigoré par la position ferme du COMESA sur la résolution de la crise malgache.

Selon Marc Ravalomanana, ce sont les citoyens qui souffrent le plus sous ce régime illégal qui a maintes fois refusé de tenir compte des appels de la communauté internationale. « Je ne vais pas rester les mains croisées et continuer à permettre à un régime illégal de brutaliser le peuple malgache », dit-il. Le président en exil assure qu’il « reste déterminé à trouver une solution pacifique par le dialogue » tant que des progrès et des signes de résultats positifs sont constatés lors des négociations. 

Le premier souci du président Ravalomanana est de « faire en sorte que les compatriotes malagasy se sentent en sécurité… ce qui n’est pas le cas sous ce régime illégal ». « Je soutiens pleinement le rétablissement de la paix, de la légalité et de la sécurité à Madagascar », assure-t-il. Marc Ravalomanana estime qu’il y a un problème quand le président du pays continue à recevoir régulièrement des menaces d’assassinat.

Selon celui qui a été évincé par les putschistes, l’enjeu d’un retour rapide de la démocratie est trop important pour le peuple Malagasy. « Notre pays ne peut se permettre d’être un paria comme il l’est maintenant vis à vis de la communauté internationale à cause des actes illégaux commis par une minorité », soutient Marc Ravalomanana. Pour ce qui est de son retour à Madagascar, il affirme avoir l’appui de la communauté internationale pour être pleinement impliqués dans le processus de rétablissement de l’ordre. « Le jour se rapproche où Je serai en mesure de revenir », insiste-t-il.