dimanche , 28 avril 2024
enfrit
Les cartes postales sur l'allée des baobabs de Morondava furent, à une certaine époque, omniprésentes. Aujourd'hui les baobabs sont menacés par une " pollution " industrielle.

Menace sur les baobabs de Morondava

Sans hésitation, Tribune rappelle que  » La carte postale et la photo de l’Allée des Baobabs ont fait le tour du monde « . C’est, a priori, à juste titre que L’Express parle de  » drame « . Personne n’arrive en effet à imaginer l’allée des baobabs, qui a tellement fait la renommée de la région de Morondava, sans?baobabs. A l’origine de la menace sur les baobabs qui risquent de mourir  » un à un « , le déversement d’eaux par une unité industrielle. L’Express écrit :  » Trop bien arrosés par les eaux déversées par l’usine sucrière de la Siranala, les baobabs tombent un à un à Morondava. Le drame a pris une telle ampleur que des mesures urgentes doivent être prises pour sauver ce qui peut encore l’être. Un problème dû à de mauvaises études d’impact environnemental « . Ainsi, L’Express parle également de  » prix de la négligence ». Le journal écrit :  » Les baobabs, qui font de Morondava un lieu touristique de prédilection, s’exposent actuellement au risque d’extinction. La descente d’une délégation conduite par le ministre de l’Environnement, des eaux et forêts Charles Sylvain Rabotoarison à Morondava, du 8 au 9 juillet, a permis de constater que beaucoup se meurent petit à petit sur le site dénommé « Allée des baobabs ». « Inadaptés à l’humidité, ces arbres sont pourtant inondés par des eaux usées sortant de l’usine sucrière Sucoma », déplore Naika Eliane, sénateur de Madagascar. « Le problème se fait sentir depuis deux ans », explique-t-elle. « Nous avons déjà alerté les responsables de cette unité industrielle, mais ils n’ont pas réagi même s’ils ont promis de faire le nécessaire », indique le député de Morondava, Gatera Jean Chris. Il avait par ailleurs révélé le danger qui guette en permanence les riverains de l’ « Allée des baobabs », qui ont mis à profit cette humidité pour développer leurs activités agricoles « 
En attendant Chirac
Tribune rend compte des préparatifs actuels de la prochaine visite de Jacques Chirac, le président français, à Madagascar. Selon Tribune :  » toutes les activités du gouvernement et du président de la République convergent vers la préparation du séjour de ce président français « . L’auteur de l’article spécifie :  » Aussi bien dans la Capitale qu’à Mahajanga où il débarquera de son avion le 21 juillet prochain pour l’inauguration des nouvelles constructions financées par l’AFD, cette préparation prend une vitesse de croisière. Des routes sont en train d’être complètement réhabilitées et la rénovation d’autres infrastructures qui entreront en jeu dans l’accueil de notre « Vahiny » commençait depuis quelques semaines. Bref, du côté du gouvernement, tout va bien pour que Chirac se sentira bien à l’aise à Madagascar comme chez lui « 
Lubrifiants hors-normes
De son côté, Les Nouvelles s’intéresse à l’existence de  » faux  » lubrifiants sur le marché malgache. Selon le journal  » La prolifération des lubrifiants, hors normes ou vendus sans licence préalable de différentes origines (Emirats Arabes, Inde, etc.) crée des remous sans précédent entre, d’une part, les distributeurs pétroliers attitrés et de l’autre, l’OMH (Office malgache des hydrocarbures) et les douanes depuis la sortie de l’arrêté portant réinstauration des licences d’importation pour ce type de produits « . Les Nouvelles estime que ces faux lubrifiants  » polluent et cassent le marché local « .