Pas assez de moyens pour l’alphabétisation

Dans un pays où le nombre d’analphabètes est encore important, avoisinant les 50% la population, il faut des moyens conséquents pour faire face au défi. L’Express écrit : «L’alphabétisation exige beaucoup d’efforts de la part du gouvernement. Malgré certaines aides, le financement de certains programmes sur terrain ne suit pas. La stratégie nationale de réduction de la pauvreté à Madagascar (DSRP) reconnaît l’importance de l’alphabétisation. À ce sujet, le programme conjoint du gouvernement malgache et du système des Nations unies apparaît comme l’une des activités principales et la plus ambitieuse. Il concerne jusqu’à ce jour 35 000 personnes…Beaucoup d’organisations de la société civile, œuvrant dans le secteur de l’éducation non formelle, pensent que l’alphabétisation des populations, et a fortiori des femmes, concourt à la réussite de la lutte contre la pauvreté. D’après la Campagne mondiale pour l’éducation (CME), l’alphabétisation peut briser le cycle de la pauvreté. Elle ouvre la voie aux populations à davantage de connaissances en matière de santé, de droits civiques. Enfin, elle peut améliorer la rentrée d’argent. Ainsi, de nombreux paysans, ayant bénéficié du programme d’alphabétisation, ont accru leurs revenus».