Le creusement de nouveaux puits n’ont pas résolu tous les problèmes. Le Sud de Madagascar est toujours en difficulté pour avoir accès à l’eau pas forcément potable. Selon Les Nouvelles : «La spéculation de l’eau est très connue dans la région de l’Androy. D’Amboasary-Sud à Ambovombe-Androy, des charrettes circulent sur les voies publiques transportant deux ou trois fûts de 50 litres d’eau qui doivent être livrés aux clients ou ménages suivant leurs besoins. « Nous venons de puiser de l’eau dans des puits appartenant à des particuliers situés dans les périphéries de la ville. L’eau s’achète 1.500 ariary le fût de 50 litres et nous la vendons à des particuliers à 100 ariary le seau de 10 litres. Nous arrivons à effectuer cinq à huit voyages par jour et nous percevons environ 8.000 à 10.000 ariary par jour », selon Velo R. Il s’agit d’une activité informelle qui se pratique dans la ville d’Ambovombe-Androy et ses environs. Un propriétaire de puits peut collecter jusqu’à 20.000 ariary par jour maximum».