lundi , 29 avril 2024
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La société canadienne Sherrit a eu recours à la main d'oeuvre étranger pour faire avancer le projet ambatovy. Une nécessité due au manque de spécialisation des travailleurs malgaches.

Projet d’Ambatovy : la désillusion…

Au début, lors de son lancement au mois d’août dernier, le projet d’Ambatovy  était encore un immense espoir pour tous les malgaches à la recherche d’un emploi. Quelques mois plus tard, l’annonce de l’arrivée prochaine des 5.000 philippins est vécue comme une désillusion.

Selon la société canadienne SherrIt, responsable du projet, cet appel à la main d’œuvre extérieure a été déjà prévu depuis longtemps et surtout c’est indispensable car le projet a besoin des compétences spécialisés, ce qui manque considérablement à Madagascar. Et comme on ne peut pas en un si peu de temps de former des gens afin d’obtenir les compétences pour les travaux spécialisés.

Du coté du ministère de l’énergie et des mines, pas de polémiques, bien au contraire, selon le SG du ministère, il n’est pas question d’opposer les mains d’œuvres locales et les mains d’œuvres étrangères. Le recours aux travailleurs étrangers favorise la transmission des savoir faire, forcément bénéfiques pour l’avenir.

Enfin, que les malgaches se rassurent, la missions des philippins ne devrait pas dépasser 6mois, ensuite c’est-à-dire en 2010, la quasi-totalité des 2.400 employés seront des locaux qui suivent actuellement un programme de formation à l’Université de Tamatave.