vendredi , 3 mai 2024
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Le Groupe international de contact (GIC) maintient la pression sur les quatre mouvances et rappelle la nécessité d’une sortie de crise rapide. Ablassé Ouedraogo insiste sur le consensus tout en essayant de satisfaire tout le monde. La loi d’amnistie se précise.

Quand la médiation internationale exige le consensus au plus vite

Vendredi, les médiateurs du GIC ont rencontré les représentants de la communauté internationale à Madagascar pour faire le point de la résolution de la crise malgache. « Nous avons eu une réunion avec la branche locale du GIC et les présidents des quatre mouvances pour présenter les résultats auxquels nous avons abouti, il est clair qu’il y a encore des difficultés », résume Ablassé Ouedraogo.

Le médiateur de l’Union Africaine maintient la pression sur les mouvances. « Tout dialogue avec la communauté internationale doit passer par le GIC », insiste monsieur Ouedraogo. « Les représentants des mouvances ont compris la nécessité pour eux de faire des concessions pour que la négociation finisse au plus vite » a-t-il ajouté, soulignant qu’entre temps, l’économie de Madagascar est en train de s’effondrer tandis que la pauvreté augmente.

Le GIC promet de ne pas léser sur les moyens pour une sortie de crise consensuelle. « Aucune mouvance ne peut agir unilatéralement, la communauté internationale ne l’accompagnera pas, ne l’acceptera car nous voulons que tous les malgaches soient ensembles », réitère Ablassé Ouedraogo. Il avoue avoir passé le message aux négociateurs et leur demandant de revenir autour de la table avec « un état d’esprit flexible pour que l’on puisse avancer vers la signature d’une charte consensuelle de la transition ».

La médiation procède à nouveau à rencontrer séparément les mouvances Rajoelina, Zafy, Ravalomanana et Ratsiraka. Dans ces consultations directes, l’objectif est « d’arrondir les angles et donner satisfaction à tout le monde ». La question de l’amnistie générale est en bonne voie pour être réglée. Les mouvances ne seraient pas réticentes à signer la déclaration conjointe liée à la crise 2002 demandée par Didier Ratsiraka.