C?est sans doute, du moins pour une durée déterminée, la fin politique du Secrétaire national du parti AREMA. L?Express spécifie: «Pas d’issue pour Pierrot Rajaonarivelo. Quinze ans de travaux forcés et interdiction d’exercer une fonction publique, assorties d’un mandat d’arrêt à l’audience. C’est le verdict prononcé une nouvelle fois par la Cour criminelle ordinaire à l’encontre de l’ancien vice-premier ministre, actuellement en exil en France. Les mêmes sanctions mais doublées par la vente aux enchères de neuf véhicules et de quatre villas sont appliquées à José Gabriel Tahaka, conseiller technique de Pierrot Rajaonarivelo. Enfin, une amende de six millions ariary sera solidairement payée par Pierrot Rajaonarivelo, José Gabriel Tahaka et Jacques Bonnefoy. Ce dernier a été aussi condamné à dix ans de travaux forcés. Tous les trois ont été accusés de malversations en avoir en douanes».