dimanche , 12 mai 2024
enfrit
La prochaine rencontre des chefs de mouvance politique, programmée dans la capitale mozambicaine en début août, devrait être décisive. Elle devrait théoriquement aboutir sur une nouvelle modalité de gestion de la Transition.

Résolution de la crise : Le Groupe international de contact mise sur la rencontre de Maputo

La communauté internationale continue à mobiliser des efforts pour trouver une solution consensuelle à la crise politique malgache. Arrivée à Antananarivo le 28 juillet, la délégation du Groupe international de contact, conduite par l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano a déjà rencontré le président de la Haute Autorité de la Transition, Andry Rajoelina. La délégation devra discuter avec les membres des autres mouvances à compter du 30 juillet. Une rencontre avec des acteurs de la société civile est également prévue.

La mission actuelle du GIC en terre malgache consiste à, une nouvelle fois, persuader les quatre mouvances engagées dans les négociations depuis juin à participer à la prochaine rencontre à Maputo en début août. Il est question également de rapport sur la reprise des pourparlers à Addis-Abeba, le 22 juillet dernier. 

Jusqu’à présent, le GIC est toujours confiant. D’autant que malgré le boycott du rendez-vous du 22 juillet par la HAT, aucune mouvance n’a pour l’instant décliné solennellement l’invitation à la rencontre « au sommet » à Maputo. Il s’agira cette fois de réunir les chefs de file des quatre mouvances, à savoir Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy.

« Lors des dernières rencontres, les participants se sont toujours référés à leur chef de file, donc il vaut mieux les réunir maintenant » a affirmé Edem Kodjo de l’Organisation internationale de la Francophonie qui fait partie de la délégation de la communauté internationale en mission à Madagascar. 

Le GIC qualifie de « décisive » la rencontre de Maputo. Si les quatre chefs de mouvance participent à ce rendez-vous, l’occasion sera saisie par les médiateurs pour déboucher sur la fameuse charte de la Transition. Laquelle définira le partage de pouvoir entre les différentes mouvances et la gestion d’une Transition «concertée » et « inclusive » avant la tenue d’une nouvelle élection présidentielle.