samedi , 4 mai 2024
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Les questions politiques restant en filigrane de l'actualité nationale, la rentrée scolaire occupe le devant de la scène tandis que des scandales douaniers continuent à défrayer la chronique.

Scandales douaniers et rentrée scolaire

« La vérité sur les trafics », titre La Gazette de la Grande Ile dans sa livraison du vendredi 12 septembre. « Les détails sur ces trafics de sucre, farine et riz devront être livrés prochainement par les autorités concernées », explique le quotidien qui exige à ce que cette « transparence devra également expliquer les techniques utilisées par la maffia aux frontières ». Pour la Gazette en effet, « des politiques sont impliqués dans certaines affaires » et que « la technique est apparemment tellement rodée qu’il est inimaginable de condamner les seuls opérateurs qui à défaut de l’avoir légalement, s’approprieraient des exonérations ».


« Une rentrée pas comme les autres », relève L’Express de Madagascar dans sa publication du vendredi 12 septembre. Et le quotidien d’énumérer la « gratuité » de l’enseignement primaire, l’aide de rentrée aux familles les plus démunies, la fourniture par l’Etat d’un « kit scolaire » de première nécessité, le recrutement sur dossier de nouveaux chefs de circonscription scolaire et les affectations impossibles de dernière minute pour pousser à la retraite des professeurs en fin de carrière et faire de la place aux jeunes ».


Midi Madagasikara focalise un de son article sur la question sanitaire en rappelant « que le paludisme était responsable de 3.500.000 cas d’absences scolaires pour les enfants ». La retombée de cette situation sur l’économie n’étant plus à démontrer, le quotidien rapporte que « des efforts sont actuellement en cours pour l’amélioration de la santé de l’enfant et de la mère. Il s’agit, par exemple, de la généralisation de la prise en charge intégrée des maladies des enfants dans les programmes de cours des différentes institutions d’enseignement de la médecine et de la formation paramédicale. Il en est de même de l’instauration du carnet de santé de l’enfant, dans les établissements sanitaires publics et privés, pour un suivi médical efficace de l’enfant ».