La Liberté de Fribourg (Suisse) indiquait hier qu’après sept ans d’enquête infructueuse, l’affaire avait été classée à la fin mai 2003, à la demande de la famille Arnold. Dès le lendemain, le Parquet malgache faisait toutefois appel de cette décision et obtenait la réouverture du dossier, dont Berne n’a eu connaissance qu’au début de cette année.
Benoît Girardin, chargé d’affaires de l’ambassade de Suisse à Madagascar, voit dans cette décision un «signal politique». Elle marque «l’insatisfaction du gouvernement» d’Antananarivo face au non-lieu prononcé, a-t-il expliqué le six mai dernier, soulignant que le président Marc Ravalomanana, arrivé au pouvoir en mai 2002, s’était lui-même préoccupé de la relance de cette affaire.