lundi , 29 avril 2024
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Le bilan est positif pour la participation de Madagascar au Salon international de Paris, Top Resa 2009. La Grande Ile intéresse toujours les professionnels et les médias. Pour le reste de la saison 2009, les opérateurs se résignent à appliquer une deuxième fois le chômage technique.

Tourisme : une nouvelle dynamique pour la saison 2010

Le secteur touristique mal en point Ile en raison de la crise politique et économique n’empêche pas le fait que la Grande Ile reste toujours intéressant pour différents professionnels. « Il y a toujours une dynamique de la part des prescripteurs, c’est très encourageant », affirme Serge Rajaobelina de GO TO Madagascar.

La publication de l’ouvrage, Madagascar l’Ile Océan est une bénédiction pour l’image du pays qui été ternie par la crise politique. « Rien qu’avec le titre, ce livre fait déjà la promotion de la destination », assure le PCA de l’Office National du Tourisme. Joël Randriamanadrato mise aussi sur des événements où Madagascar est à l’honneur, à l’instar du salon Nausicaa en Boulogne sur Mer.

Les média étrangers continuent à s’intéresser à Madagascar. Le producteur de télévision Christophe Dechavanne souhaite lui faire un tournage dans la Grande Ile pour son émission Rais amazone. 

Chômage technique

La Fédération des Hôteliers et Restaurateur de Madagascar ( FHORM), demande une prolongation de six mois de la période de chômage technique dans le secteur touristique. L’enlisement de la crise et son impact sur l’économie en général ont fait échouer le plan de relance.

La situation est critique, le secteur touristique est au bord de la faillite. Les hôtels et dans une moindre mesure les restaurants souffrent de l’absence de touristes à Madagascar. Le taux de remplissage ne dépasse pas les 40% sur les sites touristiques habituellement très fréquentés en période de haute saison avec une moyenne de 85% en temps normal. A Antananarivo, les hôtels sont encore plus désertés avec un taux de remplissage catastrophique de 10%.

Face au désistement des touristes et des tours opérateurs, la FHORM a déjà procédé à la mise au chômage technique d’une grande partie des salariés. Pour son président, Eric Kohler, le constat est amer à la fin de la période de six mois définie par la loi. Il estime que les opérateurs hôteliers et restaurateurs sont dans l’obligation de prolonger le chômage technique. « C’est la meilleure solution si l’on veut éviter le licenciement ».

Le ministre du Tourisme a déjà donné un « accord verbal » pour accéder aux demandes de la FHORM. L’officialisation de la décision ne devrait pas se faire attendre. Les salariés tout comme les opérateurs y ont tous à gagner. Selon Eric Kholer, un licenciement coûtera encore plus aux hôteliers qui ont investi dans la formation de ces salariés. Ces derniers gardent une chance de retrouver leur emploi.