lundi , 13 mai 2024
enfrit
La société nationale d'eau et d'électricité JIRAMA continue de rationner l'électricité à la population en raison d'une difficulté financière. Des tractations ont lieu pour permettre à la société de trouver une solution.

Tractations pour renflouer la JIRAMA

Les compagnies pétrolières attendent les paiements de la JIRAMA. Les carburants qui permettent de faire fonctionner les centrales thermiques se font donc rares tant que ces paiements se font attendre. D’où la nécessité d’une négociation. Midi indique: « Les tractations se font à tous les niveaux, notamment du côté des compagnies de distribution pétrolière. Après avoir exigé le paiement au comptant, ces dernières auraient selon certaines sources, accepté finalement, de sauver la Jirama, à condition que cette dernière fournisse des garanties de paiement. Mais comme la garantie de paiement se trouve au niveau du financement promis par la Banque Mondiale, l’on attend le déblocage des fonds. Un déblocage lui-même soumis à la présentation d’un plan de redressement ».


Thaï Airways
Dans ses pages consacrées à l’économie L’Express évoque, dans le domaine du transport aérien, « un nouveau souffle sur la ligne Tanà-Bankok ». En effet, la compagnie nationale Air Madagascar ne serait plus seule à relier la capitale malgache Antananarivo à la ville de Bangkok en Thaïlande. L’Express écrit « Deux en un. Deux compagnies aériennes assurent désormais la liaison entre Antananarivo et Bangkok. Un partenariat vient d’être signé entre la compagnie Thaï Airways et Air Madagascar. La cérémonie s’est tenue à Bangkok le 1er juin, en présence du directeur commercial de la compagnie malgache Rakotomalala Andriamialisoa. Un an après le lancement du premier vol à destination de la capitale thaïlandaise, un souffle nouveau a été donné ».


Conférence nationale
L’opposition organise à compter de ce 2 juin la conférence nationale. Pour La Gazette « la conférence nationale, qui se déroule à Andoharanofotsy à partir de ce jour, ce n’est rien d’autre qu’un exercice normal de démocratie. Des gens se réunissent et se concertent pour mettre en application les droits accordés à tous les citoyens par la Constitution, et qui souvent ont été acquis lors de mouvements où il y eut mort d’homme : la liberté de réunion, la liberté d’expression, la liberté d’opinion, etc. » Et le journal spécifie que « curieusement ici, c’est l’Etat, qui devrait garantir et protéger ces droits, qui semble les nier et même les brimer ». Toujours dans le domaine de la politique Les Nouvelles annonce en titre que « l’AVI et le SECES disent prendre leurs distances du pouvoir ». Le parti AVI fait pourtant encore parti de la coalition gouvernementale, tandis que le syndicat des enseignants chercheurs, SECES, était proche de l’opposition depuis longtemps.