Un nouveau cyclone, rude concurrence dans la téléphonie mobile

Alors que la plupart des quotidiens de la capitale continuent de spéculer sur le braquage du week-end, les Nouvelles a affiché une nette volonté d?informer autrement. Le journal consacre sa une à la concurrence acharnée entre les deux opérateurs de téléphonie mobile à Madagascar, Orange et Madacom qui se livrent « une bataille de leadership ». Selon Les Nouvelles « Orange, a décidé de réagir à la publicité, qu?il estime mensongère, de son concurrent Madacom ». Le journal se demande si la guéguerre du portable aura lieu.

Felapi menace
Côté Météorologie, Midi donne l?alerte, « Après Ernest, une autre dépression tropicale dans le Sud ». La partie Sud de Madagascar « est de nouveau mis à rude épreuve. Ernest s?est à peine dissipée qu?une autre dépression tropicale menace déjà cette partie de l?île » écrit Midi qui rappelle, en outre, que le bilan du passage du cyclone Ernest selon le Conseil national de secours, fait état de 3 morts, 83 pêcheurs portés disparus et quelque 1340 sans-abri.

La Gazette avertit également, « Felapi menace le sud ». Felapi serait la sixième dépression tropicale de la saison cyclonique 2004-2005. Au sujet de l?inondation qui frappe la ville de Toliara à la suite justement du passage du cyclone Ernest, le journal affirme qu?il n?existe « aucun plan de gestion de crise ».

A propos du braquage de personnalités diplomatiques, survenu le week-end, le président malgache estime, selon Midi, que « la situation n?a rien de dramatique, c?est une déstabilisation »

Un site pour Pierrot
Au plan politique, c?est la Gazette de la Grande Ile qui (sans surprise) rend compte de la création d?un « site web personnel » de Pierrot Rajaonarivelo. « Bien que frappé par une peine d?emprisonnement et se trouvant en exil à Paris, l?ancien vice-Premier ministre s?intéresse toujours à la vie de la Nation », écrit la Gazette. Divers rubriques sont disponibles sur www.pierrot-rajaonarivelo.org.

Portrait
Dans un tout autre domaine, le journal Taratra évoque l?inauguration de la rue Général Gilles Andriamahazo. La situation est mise à profit pour dresser le portrait de cet officier malgache qui a géré la crise politique de 1975 quand il était à la tête du directoire militaire à la suite de l?assassinat de Ratsimandrava.