samedi , 27 avril 2024
enfrit

Un signe d’enjeu sécuritaire dans la capitale

    Depuis le début de cette année 2009, les agences proposant des services de sécurité ne cessent de croître en nombre dans la capitale. Le seul problème, ce sont les personnes ayant les moyens qui peuvent se les payer. Les personnes « moyennes » assurent eux-mêmes leur propre sécurité contre les cambrioleurs éventuels. Mais déjà, l’accroissement des agences de sécurité peut s’interpréter comme signe de la gravité de la situation en la matière.
    Les média nous rapportent des faits comme quoi dans les périphéries de la capitale, les malfaiteurs viennent et reviennent attaquer une même épicerie. Dans les futurs quartiers résidentiels, notamment dans les quartiers Ambohibao-Antehiroka-Antalamohitra, des malfaiteurs ont attaqué une maison vers fin novembre-début décembre pour revenir le lendemain attaquer une propriété mitoyenne. Du coup, tous les habitants dans le quartier s’alarment et décident chacun de leur côté de renforcer la vigilance.
    Certaines maisons, plutôt luxueuses, se sont dotées de grille de sécurité et de barbelets, instruments de protection et de sécurité dont elles se sont approsionnées auprès des agences de sécurité les plus près. D’autres maisons ont fait même appel à des services de sécurité haut de gamme: surveillance vidéo, alarme anti-intrusion… Pour les personnes dont les moyens ne peuvent pas se permettre de telles sophistications, elles ont renforcées leus portes et fenêtres par d’autres mécanismes de fermeture: barre, verrou, chaînes…
    Les problèmes de sécurité ne sont pas seulement localisés dans ces quartiers là, ils se rencontrent partout dans la capitale. Familles aisées ou non, grands magasins ou petites épiceries, nul n’en est à l’abri. Cette atmosphère d’insécurité ne peut que créer davantage un traumatisme social. Chacun est conseillé de renforcer sa propre sécurité du mieux qu’il le peut. C’est le minimum que tout citoyen peut faire.