dimanche , 12 mai 2024
enfrit
L'opposition n'aurait toujours pas trouvé un vrai leader. Les adversaires de Marc Ravalomanana ont du mal à trouver un compromis.

Une opposition qui patauge

L’indépendance des uns et des autres serait plus importante. Au point que les partis de l’opposition ont du mal à agir dans l’unité parfaite et à s’exprimer en une seule voix. Le titre du journal Express est sans ambiguïté. « L’opposition patauge-Toujours pas de leader». L’Express écrit : « L’opposition a choisi de ne pas choisir. La réunion de la troïka de l’opposition d’hier n’a rien donné de concret, ou presque. Le CRN, le RFN et la SPDUN ne sont pas encore parvenus à présenter l’organigramme censé concrétiser les résolutions de la conférence nationale. Le seul acquis de la journée concerne la mise en place d’un Comité national d’orientation et de suivi (CNOS). Les trois entités ont convenu d’installer le professeur Zafy Albert, les pasteurs Richard Andriamanjato et d’Edmond Razafimahefa à la tête du comité. La désignation d’un triumvirat à la tête du CNOS équivaut au renoncement des trois entités à proposer un nom fédérateur pour les diriger. Avec une direction collégiale, le souci d’indépendance prôné par les uns et les autres a donc pris le dessus ».


Une conférence ignorée
Toujours dans le domaine de la politique Les Nouvelles nous apprend que, dans certaines contrées de Madagascar, comme à Ivohibe (Sud-Est), la conférence de l’opposition a été totalement ignorée. Le journal rapporte les propos du député d’Ivohibe et indique « Rentré dans la capitale avant-hier, après avoir rendu compte à ses électeurs, le député d’Ivohibe, Alexandre Ralambozafy alias Chirack, annonce que la récente conférence nationale d’Andoharanofotsy, est pratiquement inconnue sinon ignorée par la population. Le fait est, d’après ses explications hier, en marge de l’atelier de formation des députés sur la ?démocratie, la décentralisation et la déconcentration?, que la population d’Ivohibe se désintéresse depuis plusieurs mois de tout ce qui est politique. Pour la simple raison qu’elle est beaucoup plus préoccupée par la recherche des moyens pour survivre, face aux menus problèmes qu’elle endure quotidiennement ».


Une possible solution pour la Jirama
L’on parle également de plus en plus d’un projet hydraulique pour résoudre les problèmes actuels de la société nationale d’eau et d’électricité, la Jirama, qui croule sous des difficultés financières et des problèmes d’approvisionnement en carburant pour faire fonctionner ses centrales thermiques. Le projet de Sahanivotry, abandonné il y a quelques années, va en effet reprendre. Selon Midi « Actuellement, le projet reprend pour de bon à voir la détermination de ses actuels initiateurs. En l’occurrence, Hydelec Madagascar, le groupe SOCOTA et EM Finance dont les responsables ont rencontré hier le ministre de l’Energie et des Mines. Selon Salim Ismail, PDG du groupe SOCOTA, le secteur de l’énergie est tellement important pour le pays qu’il n’a pas hésité à s’associer à ce projet ».