dimanche , 19 mai 2024
enfrit
Pour la première fois, un centre commercial spécialisé sur la technologie ouvre ses portes dans la capitale malgache.

Une première cité de la technologie à Madagascar

L?information n?intéresse sans doute pas la majorité des lecteurs de journaux à Madagascar. Mais elle est toutefois porteuse d?espoir. Midi insinue qu?il s?agit d?un pas supplémentaire pour la promotion de la nouvelle technologie : «A l?instar de l?Asie, de l?Europe, de Maurice et des Etats-Unis, Madagascar abritera désormais une cité de la Technologie, de l?Information et de la Communication, sous l?enseigne de CITIC, localisée à Behoririka?Il s?agit d?un centre commercial, de 5 niveaux comportant 33 boutiques et 18 bureaux indépendants, spécialisé en informatique et en télécommunication ». Selon toujours Midi, le centre commercial a été créé par un entrepreneur Chinois, moyennant un investissement de 3 milliards Ariary.


Statut des magistrats


L?adoption éventuelle par le parlement du statut des magistrats, au cours de la session qui démarrera début mai, ne mettra pas fin à la grève du syndicat des magistrats, lequel a averti que d?autres questions doivent être étudiées à fond. « Statut adopté ou pas le SMM est décidé à continuer la grève », a ainsi titré Les Nouvelles. Le journal écrit : « Mai arrive, avec lui la session parlementaire, mais le gouvernement n’est pas sorti de l’auberge. Le syndicat des magistrats promet de poursuivre la grève et même de l’intensifier. Le statut particulier n’étant pas la seule revendication du syndicat, il attendra que les décrets relatifs à la révision de la grille indiciaire et à la revalorisation des indemnités soient publiés avant de « reprendre » du service ». Et L?Express renchérit : «Le bras de fer entre les magistrats et le gouvernement ne s?estompe pas. La « stratégie » adoptée par le SMM connaîtra une évolution. L?examen du statut des magistrats par l?Assemblée nationale, à l?origine de la manifestation, devient secondaire »


Exilés politiques


Tribune s?intéresse à la situation et au statut actuel des exilés politiques malgaches en France. Ils sont tous issus de l?ancienne équipe au pouvoir. Tribune indique : « Après une traversée du désert, les exilés politiques vivant en Métropole sont actuellement en situation régulière. En effet, la plupart d’entre eux ont déjà obtenu un visa de séjour de dix ans en terre française. Ils peuvent également circuler dans d’autres pays du monde avec l’accord du pays hôte. Selon nos informations, ces lieutenants de Ratsiraka ont pu obtenir leur « papier » à cause de la menace qui pèse sur eux après la chute de l’ancien régime »