lundi , 6 mai 2024
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Sur l’initiative de l’ex-président Albert Zafy, une réunion des quatre mouvances politiques ayant participé au sommet de Maputo a été convoquée à l’hôtel Carlton. La mouvance Andry Rajoelina était absente.

Une tentative de réunion à Antananarivo pour finaliser Maputo II

Il est l’aîné des quatre chefs de file des mouvances politiques qui ont participé au sommet de Maputo. Raison pour laquelle Albert Zafy a pris l’initiative de convoquer une réunion des mouvances afin de finaliser les discussions entamées dans la capitale mozambicaine.

Trois mouvances (Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy) étaient présentes à la réunion du Carlton. La mouvance Andry Rajoelina s’est excusée auprès de l’ancien président Zafy, car une autre réunion sur les débats entamés à Maputo se tenait au même moment d’après la lettre d’excuse.

Après Maputo II, les projecteurs sont focalisés sur la mouvance Andry Rajoelina qui a promis de prendre une décision ferme avant le 4 septembre. La mouvance Rajoelina refuse en effet pour le moment de céder le poste de Premier ministre ou celui de la présidence de la Transition à d’autres entités politiques comme le souhaitent les trois autres mouvances.

Pour les partis politiques proches de Rajoelina, ce dernier doit être maintenu à la présidence de la Transition et Monja Roindefo gardé à la tête du gouvernement.  Ils appellent cela les « acquis du mouvement populaire ». 

C’est cette prise de position qui a bloqué les pourparlers de Maputo II, censés déboucher sur la désignation des principaux dirigeants de la Transition vers la quatrième République. 

Selon des médias proches de la Haute Autorité de la Transition, un conseil des ministres s’est tenu mardi 1er septembre au palais d’Ambohitsorohitra pour discuter de la position que l’équipe actuelle au pouvoir, les « autorités de fait » comme le désigne la communauté internationale, va adopter au sujet des négociations de Maputo. 

De même, des partisans de la HAT seront consultés à cet effet. La position des sympathisants du gouvernement putschiste est sans équivoque. Les interventions téléphoniques en direct sur les médias pro-HAT en témoignent. Monja Roindefo, Premier ministre, et Andry Rajoelina, président. Quoi qu’il advienne.