vendredi , 26 avril 2024
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L'interdiction récente par le gouvernement de Madagascar de l'exportation de pierres précieuses brutes favorise la mise en place d'une usine de lapidairerie. Ce sera chose faite d'ici un an.

Une usine de lapidairerie en 2009

Un groupe industriel de Dubaï s’intéresse à la filière très juteuse de la pierre précieuse à Madagascar. Le contexte actuel est d’autant plus favorable à l’installation d’une usine. Selon Les Nouvelles: «L’interdiction d’exportation des pierres précieuses à l’état brut est une mesure incomplète. En effet, si on ne pouvait plus exporter les pierres précieuses non travaillées, le nombre de lapidaires disponibles ne permettrait pas de travailler toutes les pierres. Avec l’Institut de gemmologie de Madagascar (IGM), le pays est doté d’une école de lapidairerie qui n’a rien à envier aux grandes écoles de lapidairerie étrangères. Seulement, l’effectif des élèves qui en sortent est insuffisant par rapport à la demande de taille de pierres précieuses. Cette lacune sera comblée par la création d’une usine de lapidairerie. Il s’agit d’une collaboration en joint-venture entre IGM et Vogue Group de Dubaï. Cette usine ouvrira ses portes en 2009 et créera une cinquantaine d’emplois à son démarrage. Les investissements atteindront au moins le million de dollars, mais cela dépendra de l’évolution du marché».