La filière manioc se réorganise

La majeure partie des régions de Madagascar peuvent produire sans trop de difficulté du manioc. Le potentiel d’exportation est donc réel mais il est mal exploité. Selon Les Nouvelles: «Si le manioc est l’une des principales cultures du pays, sa production est pour l’instant destinée à l’autoconsommation. Le manioc se vend actuellement aux alentours de 400 ariary le kilo sur le marché local. Pour l’heure, l’exportation n’est pas encore très importante malgré l’ouverture des marchés régionaux comme la Comesa et la Sadc. Ainsi, la politique actuelle du manioc est d’améliorer les revenus des producteurs, de répondre aux besoins locaux de consommation et ceux des industries qui ne sont pas toujours satisfaits et de mettre la Grande île dans une bonne position sur le marché international. Toutes les régions de l’île peuvent en effet cultiver du manioc mais Fianarantsoa et Toliary demeurent les plus grands fournisseurs. Avec un rendement tournant autour des 7 tonnes par hectare, ils approvisionnent plus de la moitié de la production nationale».