André Rasolo, universitaire très connu à Antananarivo, a été l’un de ceux qui se sont exprimés en premier. Il estime que la situation actuelle ne permettra pas de trouver une solution durable au blocage que le pays a connu depuis 2009. André Rasolo pense même qu’il est dorénavant plus difficile de résoudre la crise.
Le scepticisme de la société civile malgache réside en partie dans le fait qu’une frange non négligeable de la classe politique, à savoir l’opposition incarnée par les mouvances des trois anciens présidents, n’adhère pas à la feuille de route dans son état actuel.
Aujourd’hui, l’ambiguïté de la situation inquiète plus d’un. L’émissaire de la SADC, Leonardo Simao, a laissé entendre que la feuille de route ne sera pas modifiée. Il ne refuse toutefois pas de recevoir des contre-propositions.