jeudi , 25 avril 2024
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Le chef de la Commission Sécurité au sein du Conseil Supérieur de la Transition est en mauvais termes avec les barons du régime Andry Rajoelina. Alain Ramaroson était pourtant l'un des artisans du coup d'Etat de début 2009. Il est actuellement sur le point de basculer dans l'opposition. Le début du désaccord remonte au décès, en 2010, de sa nièce Nadine Ramaroson , ancienne ministre de la population. Alain Ramaroson est convaincu en effet qu'elle a été assassinée. Il a commencé à adopter un langage d'opposant. Très récemment, son domicile a été perquisitionné. Et les gendarmes qui ont collaboré avec lui ont été invités par le Commandement à abandonner leur poste.Le limogeage du Commandant sortant de la gendarmerie, le général Bruno Razafindrakoto, aurat un lien avec les brouilles entre Alain Ramaroson et les autorités de la Transition. Le général Razafindrakoto étant réputé proche de Ramaroson. Ce dernier continue actuellement de hausser le ton et promet des "révélations" sur l'affaire du 26 janvier 2009, marqué par des pillages et des émeutes qui ont entraîné la mort de plusieurs dizaines de personnes quand Andry Rajoelina avait commencé à rameuter la foule dans les rues de la capitale.

Alain Ramaroson sur le point de basculer dans l’opposition

Le chef de la Commission Sécurité au sein du Conseil Supérieur de la Transition est en mauvais termes avec les barons du régime Andry Rajoelina. Alain Ramaroson était pourtant l’un des artisans du coup d’Etat de début 2009. Il est actuellement sur le point de basculer dans l’opposition. Le début du désaccord remonte au décès, en 2010, de sa nièce Nadine Ramaroson , ancienne ministre de la population. Alain Ramaroson est convaincu en effet qu’elle a été assassinée. Il a commencé à adopter un langage d’opposant. Très récemment, son domicile a été perquisitionné. Et les gendarmes qui ont collaboré avec lui ont été invités par le Commandement à abandonner leur poste.Le limogeage du Commandant sortant de la gendarmerie, le général Bruno Razafindrakoto, aurat un lien avec les brouilles entre Alain Ramaroson et les autorités de la Transition. Le général Razafindrakoto étant réputé proche de Ramaroson. Ce dernier continue actuellement de hausser le ton et promet des « révélations » sur l’affaire du 26 janvier 2009, marqué par des pillages et des émeutes qui ont entraîné la mort de plusieurs dizaines de personnes quand Andry Rajoelina avait commencé à rameuter la foule dans les rues de la capitale.