Si le projet de loi d’amnistie est adopté tel quel, Marc Ravalomanana ne pourra donc pas se présenter aux prochaines élections présidentielles. Une grande victoire pour Andry Rajoelina et ses partisans.
Au final, la mission de médiation de la SADC, conduite par Marius Fransman, a préféré exclure l’ancien président de la vie politique, puisqu’il est juridiquement impossible de l’empêcher de revenir au pays. Un choix qui fera la joie des auteurs du coup d’Etat de 2009 et d’une frange de l’opinion politique française, très réticente au retour au pouvoir de Marc Ravalomanana. Mais que diront les ministres nommés au titre de la mouvance Ravalomanana lors du débat? Et, surtout, que diront les partisans de l’ancien président, donné favori aux élections par différents sondages?