vendredi , 29 mars 2024
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Au terme d'une mission dans la capitale malgache, l'équipe de médiation de la SADC, conduite par le vice-ministre sud-africain, Marius Fransman, a accordé un délai de 15 jours à la partie malgache pour peaufiner le projet de loi d'amnistie. Le projet de loi devra par la suite passer devant le parlement en vue d'un débat et d'une éventuelle adoption. Une décision très aléatoire, dans la mesure où c'est un parlement qui ne compte aucun élu qui va prendre la décision finale.

Amnistie: Un délai de plus accordé par la SADC

Pour parer à toute éventualité, la mouvance de l’ancien président Marc Ravalomanana a tenu à réitérer à Marius Fransman que le tribunal qui a jugé l’ex-chef d’Etat n’était pas compétent pour le faire. Ceci dit, Marc Ravalomanana devrait être autorisé à rentrer, libre, au pays même sans une loi d’amnistie. Les parlementaires proches du président en exil savent en effet qu’ils sont minoritaires au niveau des deux Chambres. De nombreuses formations politiques qui ne disposent d’aucune représentativité au niveau national comptent des parlementaires nommés par la Haute Autorité de transition. Et la plupart d’entre elles sont réticentes à une amnistie en faveur de Marc Ravalomanana.