Pour parer à toute éventualité, la mouvance de l’ancien président Marc Ravalomanana a tenu à réitérer à Marius Fransman que le tribunal qui a jugé l’ex-chef d’Etat n’était pas compétent pour le faire. Ceci dit, Marc Ravalomanana devrait être autorisé à rentrer, libre, au pays même sans une loi d’amnistie. Les parlementaires proches du président en exil savent en effet qu’ils sont minoritaires au niveau des deux Chambres. De nombreuses formations politiques qui ne disposent d’aucune représentativité au niveau national comptent des parlementaires nommés par la Haute Autorité de transition. Et la plupart d’entre elles sont réticentes à une amnistie en faveur de Marc Ravalomanana.