L’attitude actuel de Rajoelina traduit une réelle peur du verdict des urnes et du choix démocratique de la population. Pour étayer sa prise de position, Andry Rajoelina ne cesse de rappeler la fusillade du 7 février 2009. La condamnation de Marc Ravalomanana constitue pour le jeune putschiste un motif valable et suffisant pour interdire le retour au pays du président réélu en 2006.
La tuerie du 7 février 2009 n’a pourtant pas dévoilé tout son mystère. Et pour les partisans de Marc Ravalomanana, il est trop simpliste d’accuser unilatéralement Marc Ravalomanana sur ce dossier. La foule ayant été sciemment précipitée à quelque mètres du portail du palais par les meneurs du mouvement en faveur de Rajoelina malgré un sérieux avertissement de la garde présidentielle. Ambohitsorohitra étant classée zone rouge.