mercredi , 24 avril 2024
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Malgré la signature des accords entre les quatre mouvances politiques de Madagascar, la situation n’évolue pas réellement. Les pays partenaires de la Grande Ile évoquent de nouveau l’éventualité d’une sanction internationale.

Blocage politique : la communauté internationale brandit des sanctions

Depuis quelques jours, les sanctions émanant de la communauté internationale se précisent. L’Union Européenne préconise des «sanctions individuelles », le « gel des avoirs » et la « suspension des aides » si la situation politique n’est pas débloquée dans les prochains jours.

La 18e Assemblée parlementaire paritaire entre les pays de l’Afrique Caraïbe Pacifique et l’Union Européenne, à Luanda, a été une occasion d’évoquer la situation à Madagascar. Une dizaine de parlementaires malgaches ayant assisté à la réunion.

Andry Rajoelina, lui-même, a été fustigé lors de ce rendez-vous en Angola, car le président de l’Assemblée paritaire ACP-UE a parlé de la nécessité d’ « une enquête internationale indépendante sur les graves violations des droits de l’homme telles que les arrestations arbitraires et les actes de torture commis par les forces de sécurité ».

Pour leur part, les Etats-Unis font appel au bon sens des dirigeants Malgaches. Les avantages liés à la loi AGOA seront perdus si la situation n’évolue pas. Dans le quotidien Midi, l’ambassadeur américain, Niels Marquardt, a affirmé que « Le Président Américain, Barack Obama, décidera dans le courant de ce mois du sort que les Etats-Unis accorderont à Madagascar quant à sa participation l’année prochaine à la loi américaine pour la croissance en Afrique ou Agoa ». Et que «  Cette décision sera prise et signée d’ici le 31 décembre mais compte tenu des procédures administratives sur le sol américain, le verdict tombera avant la fin de l’année ».