vendredi , 19 avril 2024
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Brèves

Appel de détresse de la famille Ravalomanana

La mère de l'ancienne première dame malgache est hospitalisée depuis plusieurs jours. Elle demande à voir sa fille mais Lalao Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud, n'est pas autorisée par le régime de Transition à rentrer au pays. La famille lance un appel de détresse et invite la Communauté internationale à se pencher sur ce cas particulier. Lire la suite »

Le parti TGV partagés entre trois candidats potentiels

L'ancien Premier ministre, Camille Vital, a annoncé sa "disponibilité" en vue de la prochaine présidentielle. Des collaborateurs du président Andry Rajoelina le soutiennent. Mais les dirigeants de son parti, le TGV, ne sont pas tous d'accord. Le parti de Rajoelina est partagé entre trois personnalités: Camille Vital, Hajo Andrianainarivelo et Edgard Razafindravahy. Lire la suite »

Un colonel abattu par des bandits

Le phénomène d'insécurité commence à toucher les membres de l'armée et de la police. Un médecin colonel a été abattu par des bandits armés au portail de son domicile. Une importante somme d'argent a été dérobée. Il est le troisième membre des forces de sécurité à être attaqué en l'espace de deux semaines dans les périphéries de la capitale. Lire la suite »

Alain Tehindrazanarivelo dans le collimateur du Bureau anti-corruption

L'ancien vice-Premier ministre en charge du département de la Santé, Alain Tehindrazanarivelo, a été enquêté par le Bureau indépendant anti-corruption. Il est soupçonné de détournement de deniers publics. La convocation de l'ancien vice-Premier ministre, devenu parlementaire actuellement, a suscité un certain remous de la part de ses pairs. Mais le Directeur Général du Bureau anti-corruption, le général de gendarmerie, Faly Rabetrano, a tenu à préciser que l'affaire concerne le détournement d'une centaine de millions d'Ariary. Et que les parlementaires actuels de la Transition, conformément à un avis de la Haute Cour Constitutionnelle, ne bénéficient pas d'une immunité, n'étant pas des élus. Faly Rabetrano a affirmé en outre que d'autres anciens membres du gouvernement sont aussi impliqués dans des affaires de détournement et feront l'objet d'enquête. Le dossier sera par la suite transféré à la Justice qui tranchera. Lire la suite »

Le ministre de la Communication de nouveau critiqué par ses pairs

Le Syndicat des journalistes Malgaches a réagi vigoureusement aux récents propos tenus par le ministre de la Communication, Harry Rahajason, alias Rolly Mercia, sur la chaîne publique TVM. Le ministre a en effet réagi juste après une émission spéciale dans laquelle le président de la Transition a été l'invité de la journaliste Onitiana Realy de TV Plus. L'émission a été diffusée en simultanée sur la TVM. Juste à la fin de l'émission, Rolly Mercia est intervenu sur les plateaux de la TVM pour fustiger Onitiana Realy. Cette dernière a par la suite répliqué. Une réplique qui a fait grand bruit. Le Syndicat des journalistes a notamment soutenu dans un communiqué : "Le ministre de tutelle en effet s’est particulièrement fait remarquer par ses sorties médiatiques répétées soit pour se livrer à des attaques verbales contre les membres de la presse, soit pour annoncer des décisions intempestives s’apparentant à de la censure à peine déguisée. C’était le cas notamment sur ses explications absolument infondées concernant la non réouverture des stations radios qui ont été arbitrairement fermées pendant ce régime de la Transition, ou encore l’interdiction d’accès aux médias publics des tendances politiques autres que les partisans du Président de la Transition." Le bureau du syndicat, dans le même communiqué "rappelle la nécessité absolue de procéder à la réouverture immédiate de toutes les stations radio et télévisées fermées par le régime de la Transition ainsi que le respect strict de la liberté de la presse pour les médias aussi bien publics que privés". Lire la suite »

Les groupes armés reprennent les attaques dans le Sud

La situation empire de nouveau dans la Sud de Madagascar. En fin de semaine, une centaine d'hommes armés, dont certains étaient habillés en tenue militaire, ont attaqué des villages où ils avaient volé des centaines de zébus. La gendarmerie locale est restée impuissante devant ce phénomène. Lire la suite »

Ravalomanana promet un retour imminent devant plusieurs milliers de partisans

C'était une occasion de démonstration de force pour les sympathisants de l'ancien président. Un pique-nique organisé à Amboanjobe, en périphérie sud d'Antananarivo, à l'occasion de la nouvelle année, a réuni plusieurs milliers de manifestants pro-Ravalomanana. Intervenu en direct au téléphone, l'ancien président, toujours en exil, a réitéré qu'il retournera au pays incessamment et qu'aucune décision sur l'élection ne sera prise tant qu'il n'est pas de retour à Madagascar. Lire la suite »

Le colonel Charles devenu héros au Magro

C'était un jour peu ordinaire sur la place du Magro. Il était autrefois le principal persécuteur des partisans de Marc Ravalomanana, mais le colonel Charles Andrianasoavina a été accueilli en héros quand il est intervenu au téléphone sur la place du Magro. Il est actuellement en convalescence à La Réunion. Il a apporté un témoignage accablant pour le président actuel de la Transition, Andry Rajoelina et pour le colonel Lylison René, à l’occasion de la commémoration de la tuerie du 7 février 2009. Le premier a été désigné comme le principal instigateur de la tuerie « car il fallait sacrifier des vies pour accéder au pouvoir » d’après le colonel Charles. Le second a été désigné comme le principal exécutant. Le colonel Charles a de nouveau fait comprendre que les tirs mortels du 7 février 2009 ne provenaient pas uniquement de la garde présidentielle. Le témoignage du colonel Charles Andrianasoavina a en tous cas provoqué la liesse sur la place du Magro. Lire la suite »

La mouvance Ravalomanana satisfaite du report des élections

Contrairement au camp Rajoelina, la mouvance politique de l’ancien président, Marc Ravalomanana est plutôt satisfaite de la décision du report des élections dans la Grande Ile. Le premier tour de la présidentielle a été reporté de deux mois et demi. Et cela met du baume au cœur des sympathisants du président déchu, exilé en Afrique du Sud depuis 2009. Lire la suite »

Polémique relancée autour de l’affaire du 7 février

Le régime de Transition et l’association des victimes prévoient une cérémonie de commémoration de l’affaire du 7 février à Antaninarenina. Une plainte a été déposée contre l’ancien président, Marc Ravalomanana à Madagascar et en Afrique du Sud, mais la réouverture d’une enquête censée être indépendante sur le sujet tarde à se concrétiser. C’est Marc Ravalomanana et la garde présidentielle de l’époque qui a été toujours montrée du doigt par ceux qui ont pris le pouvoir en 2009 comme étant à l’origine de la trentaine de morts devant le palais d’Ambohitsorohitra. C’était le 7 février 2009. L’ancien président a été condamné à Madagascar. Mais il parle de procès politique. Sur la base de nombreux témoignages, le camp de Ravalomanana dénonce la manipulation du président de la Transition, Andry Rajoelina. Le colonel Charles Andrianasoavina a déjà révélé l’existence d’autres tireurs pour faire le maximum de victimes, tandis que le général Raoelina de la garde présidentielle a également spécifié que des tirs en direction du palais ont été authentifiés. Et le débat est loin d’être clos, quatre ans après les faits. Lire la suite »