jeudi , 25 avril 2024
enfrit
Le comité national d’observation des élections ou KMF-CNOE s’impatiente. Cette entité de la société civile préconise la neutralité pour diriger la transition. A défaut de consensus, une élection présidentielle anticipée reste une option.

CNOE : une transition neutre ou une élection dans un bref délai

Neutre, le KMF-CNOE veut rester dans la résolution de la crise politique qui mine le pays depuis le débute de l’année. Cela ne l’empêche pas de s’engager et de s’impliquer pour trouver la solution. L’élection n’est pas une priorité absolue pour le KMF-CNOE qui se réfère à une solution issue des rencontres de Maputo II.

 « Ceux qui doivent diriger la transition doivent être des techniciens et surtout une personnalité neutre », suggère le CNOE. Cette entité est l’une des rares à souhaiter à ce que l’exécutif ne soit confié à aucune des mouvances. La transition conçue à Maputo présente d’autres institutions avec des organes consultatifs ou législatifs prêts à accueillir les politiciens.

Un échec du processus de Maputo ne doit pas être la fin de tout, d’après le point de vue du CNOE. « Si l’on ne trouve pas de solution, nous demandons à ce que l’on procède à déterminer le vrai choix du peuple par le biais des élections afin d’entrer dans la 4ème République », dit le communiqué.

Le CNOE veut participer à la mise en place d’un Conseil national électoral indépendant pour que les élections soient démocratiques, libres et transparentes à Madagascar. Pour ce qui est de la date, le comité prêche pour un court délai. Il ne cautionne pas forcément la feuille de route initiale prévue par les autorités de transition de fait.

S’il n’y a pas de consensus, le mieux serait d’en finir au plus vite avec la transition. La reconnaissance internationale ne se fera pas automatiquement. Le Groupe international de contact a répété à maintes reprises qu’aucun scrutin organisé de manière unilatérale ne sera reconnu.