Très récemment, la photo d’un militaire français aux côtés des militaires déployés par la Haute Autorité de transition pour faire face aux partisans de Marc Ravalomanana à l’aéroport d’Ivato, le 21 janvier a beaucoup circulé. Sans doute un autre « instructeur ». Et en 2009, le 7 février, la présence d’un officier français sur les toits de l’hôtel du Louvre, à proximité du palais présidentiel, a sidéré de nombreux militaires malgaches. Dans son rapport sur la tuerie du 7 février, le général Raoelina, membre de la garde présidentielle, évoque cette présence sans en détailler les raisons. Cela suscite également des inquiétudes. Surtout qu’au cours des derniers jours, on a finalement osé parler de plus en plus de « tirs croisés » ce 7 février 2009. Le principal témoin, l’ancien Premier ministre, Monja Roindefo, lui-même, en est désormais convaincu. Et le colonel Charles Andrianasoavina, principal auteur du coup d’Etat de 2009, lui, l’a déjà avoué dans une lettre.