Pourtant, jusqu’à présent, aucun nouveau calendrier électoral n’a été adopté. Ni le gouvernement, ni la Commission électorale nationale n’a évoqué l’adoption d’un nouveau calendrier. Ce qui fait que jusqu’à preuve du contraire, l’élection du 24 juillet est maintenu. La démission de tous les candidats à l’élection présidentielle occupant encore des postes de responsabilité au niveau de l’Exécutif ou du parlement est ainsi toujours attendue. L’autre prétexte avancé par les candidats est la demande de report de l’élection qui vient d’être formulée par les chefs militaires et le Conseil pour la réconciliation nationale. Mais il n’y a pas encore eu de réponse à cette demande de la part de la Commission électorale.