mercredi , 24 avril 2024
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Des infrastructures malmenées par la crue des eaux

Des infrastructures malmenées par la crue des eaux

La côte d’alerte n’a pas encore été atteinte dans le centre de Madagascar en ce qui concerne la crue des eaux. Mais échaudés par les inondations de début 2015, la plupart des habitants des zones à risque ont pris diverses précautions comme la récolte précoce du riz. Car, d’une manière générale, les inondations frappent les régions centrales du pays au cours du mois de janvier ou de février.

Si la population d’Antananarivo et de ses environs immédiats est plutôt épargnée pour le moment, des infrastructures situées dans les autres régions de Madagascar sont malmenées par la crue des eaux. Sur la route vers Antsohihy, au Nord-Ouest du pays, plus précisément à Antanetilava, le transbordement des passagers et des marchandises est souvent obligatoire en raison de la montée de l’eau. Dans la ville de Majunga, certains quartiers en basse altitude sont victimes de la montée progressive de l’eau en raison du manque d’entretien des canaux d’évacuation. Le sinistre n’a pas été toutefois décrété pour l’instant puisque c’est un phénomène récurrent dans cette ville côtière où la pluviométrie n’est généralement pas très importante.

Par contre, certaines localités comme Mampikony et Port-Bergé, toujours dans le Nord-Ouest, connaissent des situations déjà assez critiques. Le nombre des sinistrés se chiffre déjà par milliers d’après le Bureau national de gestion des risques et catastrophes (BNGRC)

En outre, dans le Sud, le fleuve Fierenana, qui passe près de la ville de Toliara, menace de sortir de son lit. Les habitants du bord du fleuve sont déjà sur leurs gardes. C’est à des endroits où l’on ne s’y attendait pas vraiment que les fortes pluies sont ainsi menaçantes jusqu’à présent. Il reste toutefois environ trois mois de pluviosité en ce début d’année. Tout le monde reste sur ses gardes. Le BNGRC surveille de près l’évolution de la situation à travers les différentes régions du pays.

J.R