Durant leur court séjour, les six membres du congrès américain auront également l’occasion de discuter avec des membres de la société civile malgache. Beaucoup de sujet les intéresse en effet, pour ne citer que la protection de l’environnement, la nouvelle forme de traite humaine et la mise en place des institutions démocratiques à Madagascar.
Depuis le début de la crise politique à Madagascar, et après le coup d’Etat de mars 2009, le gouvernement américain a toujours insisté sur la nécessité pour Madagascar de revenir à l’ordre constitutionnel, à travers des élections libres et transparentes acceptées par tous les acteurs de la crise. Cette prise de position a naturellement poussé les Américains à prendre une certaine distance vis-à-vis du chef de la transition, Andry Rajoelina, principal instigateur du putsch de 2009.