Sans doute les équipements anti-émeutes (casques, gourdins, boucliers etc) sont en nombre insuffisant dans les casernes d’Antananarivo. Les militaires qui font face aux manifestants de rue dans la capitale sont souvent munis de fusil kalachnikov. Ce n’est pas la première fois que des éléments des forces de sécurité sont vus dans les rues avec leur fusil de guerre.
Afin d’intimider les manifestants, des éléments de la Force d’intervention spéciale de la présidence de la Transition, ont même paradé, lors d’une manifestation des opposants à la HAT, à Anosy, avec des lance-roquettes.
C’est pour la HAT une manière de dissuader ses adversaires politiques. Les moyens mis à la disposition des forces de sécurité paraissent pourtant inappropriés au contexte. Ce sont souvent des mères de famille, des quincagénaire et des sexagénaires incapables de résister à des militaires qui manifestent dans les rues de la ville.