vendredi , 26 avril 2024
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Les quatre mouvances vont se réunir pour trouver une issue à la crise malgache. Des nouveaux groupements insistent à s’impliquer dans le processus. Leur chance de pouvoir prendre le train en marche est pourtant minime.

Des sous-mouvances politiques en gestation

Les deux principales mouvances belligérantes de la crise de 2009 sont, toutes deux, scindées depuis quelques semaines. Cette situation conduit à la création de « sous-mouvances » qui comptent, elles aussi, participer à une réunion de recherche de solution à la crise malgache.

La dernière sous-mouvance qui a vu le jour a été celle de Ravonison Ambroise, partisan de Marc Ravalomanana, qui a été écarté par les leaders du mouvement en faveur du président en exil pour des motifs qui n’ont pas encore été communiqués.

Interdit d’accès à la place du Magro depuis le 24 octobre, Ravonison a décidé de mettre en place sa « mouvance légaliste» qui prône toujours le soutien à Marc Ravalomanana mais qui s’est désolidarisée des manifestants de la place du Magro.

Ambroise Ravonison a écrit une lettre aux médiateurs internationaux pour annoncer son désir de participer à la réunion d’Addis-Abeba. 

Dans le camp du président de la Haute Autorité de la Transition, Andry Rajoelina, c’est le limogeage du Premier ministre Monja Roindefo qui est à l’origine de la création de « sous-mouvance ». Une nouvelle mouvance qui soutient le Premier ministre de la HAT a également vu le jour. Cette faction n’a pour autant pas encore formalisé son désir de participer au sommet d’Addis-Abeba. Mais rien ne l’y empêche.