Le débat politique, en coulisse, est souvent axé sur les futurs candidats à la présidentielle malgache. Andry Rajoelina a déjà annoncé en 2009 qu’il ne sera pas candidat. Au fil des mois, le chef de la Transition était pourtant de plus en plus ambigu dans ses déclarations.
Jeudi 20 janvier, les propos de Rajoelina n’étaient pas non plus très catégoriques. Sa non-candidature est a priori conditionnée. C’est parce que ses partisans ne cessent de réclamer sa candidature. Un souhait qu’une frange importante de la communauté internationale rejette a priori.
Certains préconisent actuellement l’exclusion des quatre chefs de mouvances politiques signataires des accords de Maputo. C’est à dire tous les anciens dirigeants. D’autres, au contraire, pensent qu’il vaut mieux que tous les acteurs de la crise soient candidats à la prochaine élection présidentielle pour permettre à la population de faire un choix définitif. Une bonne fois pour toute, pour mettre fin à la crise politique.