Il s’agissait officiellement d’un culte oecuménique en vue d’une « prière pour la nation ». Mais, dans le même temps, c’était un test politique pour le jeune maire d’Antananarivo, Andry Rajoelina, en brouille avec l’équipe au pouvoir, sur sa capacité de mobiliser ses partisans.
Après la suggestion de la préfecture de police pour des raisons de sécurité de tenir le culte dans un lieu clos, le maire de la capitale a opté pour le gymnase de Mahamasina au lieu du jardin public d’Ambohijatovo.
Essai concluant pour certains, échec pour les autres. Il est difficile de juger l’avenir politique du jeune maire sur cette première mobilisation. D’autant que le feuilleton risque de continuer, avec la fin de l’ultimatum lancé par Andry Rajoelina ce 13 janvier. Il réclame la réouverture de la chaîne Viva Tv, interdite de diffusion en mi-décembre pour avoir programmé en intégralité les propos de l’ancien président Didier Ratsiraka. Des propos jugés susceptibles de porter atteinte à l’ordre public.