vendredi , 26 avril 2024
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Depuis quelques jours, le co-président de la Transition, Fetison Andrianirina, est recherché par les forces de sécurité de la HAT. Il parle de procès politique à son encontre.

Fetison Andrianirina dénonce un harcèlement politique

Une personnalité proche du président déchu, Marc Ravalomanana, est de nouveau en cavale. Les forces de l’ordre, fidèles à la Haute Autorité de la Transition, sont à la recherche de Fetison Andrianirina. Ce dernier refuse jusqu’à présent de se rendre. Depuis quelques jours, sa photo et le mandat d’arrêt le concernant sont entre les mains des forces de l’ordre.

Dès la signature de l’accord additionnel d’Addis-Abeba, Fetison Andrianirina est nommé co-président de la Transition. Depuis que Andry Rajoelina a décidé d’abandonner le pocessus de mise en oeuvre des accords de Maputo et d’Addis-Abeba, la situation a basculé en défaveur des partisans de Marc Ravalomanana, écartés de fait de la gestion de la Transition.

Malgré tout, Fetison Andrianirina a milité pour la poursuite des négociations et le rapprochement entre les différentes mouvances politiques signataires des accords. Andry Rajoelina et consorts voient pourtant la situation d’une autre manière. Le Premier ministre de consensus, Eugène Mangalaza, a été depuis lors limogé. La logique du bras de fer a de nouveau pris le dessus.

C’est dans ce nouveau contexte qu’une convocation de Fetison Andrianirina au Tribunal a été lancée. Le mandat d’arrêt a été sorti quelques temps après. Il est poursuivi dans le cadre de l’affaire des bombes artisanales qui a secoué le milieu politique malgache en 2009. Fetison Andrianirina a toujours réfuté son implication dans ces histoires plutôt rocambolesques qu’inquiétantes. Des bombes artisanales ont été en effet à plusieurs reprises découvertes à différents endroits de la capitale, sans exploser. La HAT a tout de suite accusé les partisans de Marc Ravalomanana.