vendredi , 29 mars 2024
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Depuis quelques jours, la mairie d’Antananarivo se démène pour trouver les moyens de débarrasser la capitale de ses marchands ambulants. Mais les embûches sont nombreuses.

La mairie de la capitale en guerre contre les marchands ambulants

Le contexte de l’après-crise à Antananarivo se traduit par une anarchie totale dans les rues de la ville. Les marchands ambulants règnent souvent en maître sur les trottoirs du centre de la capitale. Chassés d’un endroit, ils rejoignent un autre lieu.

Depuis plusieurs mois, les bruits occasionnés par les marchands illicites devant l’hôpital de Befelatanana ont scandalisé les autorités communales. Des mesures drastiques devaient être prises pour, au moins, évacuer les marchands de Befelatanana.

Après quelques semaines d’hésitation, la commune d’Antananarivo s’est décidée à prendre le taureau par les cornes. Le président de la délégation spéciale d’Antananarivo, Edgard Razafindravaha, voulait afficher la volonté de donner un nouvel aspect au centre de la capitale. Quand la police municipale est venue à Befelatanana pour évacuer les marchands, l’opération a toutefois débouché sur des échauffourées. Certains marchands n’ont pas hésité à en découdre, en lançant des pierres contre les policiers. Un agent de la commune a même reçu un coup de couteau au bras.

Des arrestations avaient lieu après les échauffourées. Deux marchands ambulants ont été déférés au parquet, puis incarcérés. Les autorités communales ne s’attendaient pas à ce que l’histoire des marchands ambulants tourne ainsi au drame. Mais il fallait prendre des décisions après plusieurs mois de laisser-aller.