La mouvance politique du président déchu Marc Ravalomanana réfute, naturellement, la proposition de Leonardo Simao. La feuille de route « légitime le coup d’Etat de 2009 », affirme Mamy Rakotoarivelo, chef de la délégation de la mouvance Ravalomanana.
« Même un président élu n’a autant de pouvoir » continue-t-il en constatant que ce sera Andry Rajoelina qui nommera le Premier ministre, les ministres, les membres de la Commission électorale indépendante et les parlementaires.
Pour l’opposition, la formule est tout simplement inepte et inacceptable. A ce rythme la sortie de crise prônée risque de se compliquer davantage.