La première journée mondiale de lutte contre le paludisme.

La journée africaine contre le paludisme devient aujourd’hui la journée mondiale contre cette maladie la plus mortelle au monde et la plus grave par ses conséquences socio-économique. Selon les statistiques, le paludisme tue environ 3.000 personne/jours et 3milliards et demi d’habitants sont menacés dans une centaine de pays.

La science avance et les moyens de protection existent mais les populations touchées manquent souvent de moyen pour se les procurer. Les chercheurs s’accordent à le dire que le vaccin va arriver d’ici quelques années.

A Madagascar, en 2003, les chercheurs de l’IMRA (Institut malgache de recherche appliquée) ont découvert le « tazoxine », la première molécule d’origine naturelle qui est active sur la malaria. Cette découverte peut révolutionner le traitement de la malaria. Même s’il faudra encore attendre avant qu’un médicament peut être produit, la population malgache pourrait profiter rapidement des effets de cette molécule en fabricant à partir de celle-ci un phyto-médicament qui est actif et qui peut être utilisé immédiatement.

Pour l’instant, pour faire face à cette maladie, notre pays utilise les moyens de lutte comme la vulgarisation des moustiquaires imprégnées, l’utilisation des nouveaux médicaments plus efficaces autres que la chloroquine….Certes, grâce à ces moyens de lutte actuelle, on enregistre une forte baisse de mortalité infantile due à cette maladie mais beaucoup reste à faire encore.

Bref, la lutte contre le paludisme avance. Les politiques et les bailleurs en sont conscients sauf que malgré les moyens de plus en plus nombreux pour lutter contre le paludisme, personne ne peut éradiquer le fléau mondial qu’est la pauvreté.