En fin 2009, Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy avaient signé des accords politiques sous l’égide de la communauté internationale afin de mettre fin à la crise malgache. Plus d’un an après, la situation est loin de l’apaisement attendu à l’époque.
Andry Rajoelina a souhaité, à tout prix, pousser la Grande Ile vers une quatrième République plus qu’aventureuse. L’opposition n’a pas suivi en effet le processus après l’échec de l’application des accords signés.
Pour atteindre son objectif, Andry Rajoelina, chef de la Transition depuis le coup d’Etat de mars 2009, était contraint de gouverner par la force. Quelque 300 individus, dont une cinquantaine de militaires, ont dû être incarcéré pour différents motifs. Un référendum, très contesté par les opposants et la société civile, a été organisé le 17 novembre. Et, aujourd’hui, les partisans de Rajoelina exclut toute idée d’un retour à la table des négociations.