vendredi , 19 avril 2024
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Les points de vue et les analyses continuent d'affluer à quelques jours du procès de l'affaire BANI. Un analyste estime que les militaires n'ont rien fait de répréhensibles mais que "les actes de ces officiers ont été diabolisés".

L’affaire BANI, une affaire entre militaires conscients de la nécessité de sortir le pays de la crise

Les militaires étaient tout simplement animés d’une volonté de sortir le pays de la crise tout en essayant de rassembler les frères d’armes divisés par la politique politicienne. « Cette situation explique la présence des généraux Raoelina dans le temps du côté Ravalomanana, Rakotonandrasana Noel artisan de la mise en place de l’actuel régime avec Randrianasoavina Charles, viennent ensuite le colonel Coutiti et consorts qui ont des dents contre le Général Raoelina et son équipe durant l’événement de 2002 » explique cette personnalité.Et de conclure que « les intéressés ont déjà mis au courant les différents échelons de la hiérarchie du PM Camille Vital, le Ministre des forces armées et surtout le CEMGAM, ce dernier était convaincu sur les démarches entreprises par ces officiers qui consistent à confier aux forces armées le rôle d’une force exécutoire dans les résolutions prises par les politiciens »

Mais on peut se demander, à quel niveau la démarche a capoté pour que les militaires qui se sont « mutinés » au camp de la BANI soient accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Leur procès aura lieu le 19 mars prochain.