La suite des événements dépendra du fonds mis à la disposition du ministère de l’Intérieur. Ce département ministériel n’est cependant pas le seul à avoir formulé une demande de financement dans le cadre des préparatifs des élections. La gendarmerie nationale a également demandé environ 14 milliards Ariary pour assurer la sécurité durant la consultation électorale. Mais ni la Commission nationale électorale, ni le gouvernement n’a apporté de réponse favorable à cette requête. Des craintes subsistent ainsi quant à la disponibilité des moyens pour organiser des élections véritablement crédibles et transparentes dans le pays. Le premier tour de la présidentielle est pourtant prévu dans environ quatre mois. Le financement apporté par les partenaires étrangers de Madagascar est loin d’être suffisant pour boucler tout le budget.